Spiritualité et Bien être

Souvenirs d’enfance et vies antérieures : les études

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Le Dr Ian Stevenson est connu pour avoir mené, pendant 40 ans, des recherches ayant pour objet des enfants qui se souvenaient spontanément de vies antérieures, dont les souvenirs pouvaient être validés par des informations concrètes. Né en 1978 et décédé en 2007, Stevenson était à la tête du département de psychiatrie de la faculté de médecine à l’université de Virginie.

Son choix de limiter ses recherches à des enfants est dû au fait que, selon lui, il était peu probable que ces derniers soient capables de créer des souvenirs de vies passées. Stevenson et son équipe ont étudié, depuis 1961, plus de 2500 cas de souvenirs de vies antérieures d’enfants. Dans 1567 de ces cas, la recherche a confirmé l’identité de la personne correspondante à la vie antérieure évoquée par l’enfant. Dans 150 autres cas, la confirmation a eu lieu de « façon provisoire ».

Pour être donc plus précis, le nombre de cas validés de souvenirs d’enfance et de vie antérieure correspond à 1567.

Les cas du Dr Stevenson proviennent en grande partie d’Inde, d’Asie ou d’autres endroits où la théorie de la réincarnation est communément acceptée. Pour ce qui concerne les pays dans lesquels d’autres croyances prédominent, on suppose que les parents empêchent l’enfant d’évoquer ses souvenirs.

Les cas d’enfants analysés par Ian Stevenson présentent des caractéristiques en commun, que nous allons vous détailler.

1. L’enfant évoque très tôt des souvenirs des vies antérieures

Souvent, l’enfant affirme que son prénom est différent de celui qui lui a été attribué à la naissance. Il revient sur le fait que sa famille actuelle n’est pas sa vraie famille, mais que cette dernière vit dans un autre endroit. Il se souvient des noms des membres de son ancienne famille et des lieux de sa vie antérieure. Il peut se souvenir également des caractéristiques physiques du lieu d’habitation et de l’environnement de la vie passée. Dans la recherche de Stevenson, les enfants commencent à parler d’une vie antérieure à l’âge moyen de 3 ans et ils cessent d’en parler à l’âge moyen de 7 ans.

2. L’enfant peut se souvenir des détails de sa mort

Dans environ 65% des cas recensés par le Dr Stevenson, une mort prématurée ou violente est survenue dans la vie précédente. Le Dr Stevenson a constaté que les personnes décédées à la suite de blessures traumatiques, causées par exemple par une arme à feu ou une arme blanche, lors d’une incarnation successive présentent souvent des cicatrices ou tâches de naissance qui correspondent aux blessures reçues dans leur vie antérieure. Selon les résultats de la recherche, 35 % parmi les enfants qui évoquent une mort violente dans leur vie passée souffrent d’une phobie en lien avec la cause du décès dans la vie antérieure.

3. On peut identifier la famille d’origine de l’incarnation précédente

Grâce aux informations données par l’enfant à sa famille actuelle, il est possible d’identifier sa famille de l’incarnation précédente. Lors de la première rencontre entre l’ancienne famille et l’enfant, ce dernier est capable d’en identifier les membres par leur nom ou leur place dans la généalogie. En outre, il peut connaître des secrets de famille connus uniquement par les membres. Cela amène souvent la famille de la vie antérieure à accepter l’enfant comme étant la réincarnation du parent décédé.

Au vu de la situation particulière, une crainte peut habiter à juste titre les parents biologiques de l’enfant : que ce dernier les quitte pour l’ancienne famille, à cause du fort lien existant entre eux. En réalité, cette crainte s’avère infondée, car le lien entre l’enfant et sa famille actuelle se poursuit. En revanche, une relation forte et stable s’établit généralement entre l’enfant son « ancienne » famille.

4. Il y a une cohérence d’une vie à l’autre

Les goûts, les préférences, les habitudes et les traits de personnalité sont souvent cohérents d’une vie à l’autre, avec peu de changements majeurs.

5. Le sexe reste souvent inchangé

Dans 90% des cas du Dr Stevenson, l’enfant assume dans sa nouvelle incarnation le même sexe que dans sa vie antérieure. Il s’ensuit que, dans dix pour cent des cas, il y ait inversion de sexe d’une vie à l’autre, ce qui peut conduire à des cas d’homosexualité, transsexualisme ou à des problèmes d’identité sexuelle.

6. Il peut exister des ressemblances physiques d’une vie à l’autre

La recherche du Dr Stevenson montre qu’il peut y avoir des ressemblances physiques d’une incarnation à l’autre. Il existe deux cas en particulier dans lesquels les traits du visage sont restés très similaires entre deux incarnations. Ian Stevenson a étudié les cas de Suzanne G. et Daniel J. à la fin des années 1960, alors qu’ils étaient encore de jeunes enfants, et il les a revus en 1998. La disponibilité des photographies de ces personnes dans leurs incarnations précédentes a permis à Stevenson de constater que leur visage présentait des traits presque identiques à ceux de leurs incarnations passées.

Deux autres cas de réincarnation concernant des jumelles birmanes sont disponibles, au travers de comparaisons de photos montrant des caractéristiques faciales similaires.

Voilà pourquoi le Dr Stevenson conseille aux chercheurs « d’étudier systématiquement les ressemblances faciales entre les sujets et leurs personnalités précédentes ».

7. Les âmes se retrouvent de vie en vie

Comme mentionné plus haut, Stevenson trouva une ressemblance physique chez des jumelles birmanes, qui avaient déjà été sœurs dans plusieurs vies antérieures. Elles ont participé à une recherche concernant 31 paires de jumeaux dont les vies antérieures ont été confirmées. Dans la totalité de ces cas, les jumeaux avaient eu des relations importantes dans leurs vies antérieures, ce qui démontre que les âmes programment leur vie et se donnent rendez-vous pour retrouver leurs proches d’incarnation en incarnation.

8. L’enfant peut se souvenir de l’intervalle entre deux vies

Dans 20 % des cas étudiés par le Dr Stevenson, les enfants racontent ce qui s’est passé dans une autre dimension entre deux vies.

Il est intéressant de noter que l’intervalle médian entre la mort passée et la renaissance est de 16 mois ou 1,5 an. L’intervalle moyen entre le décès et la renaissance est de 4,5 ans. Pour les cas de vies se terminant par un suicide dans une incarnation antérieure, l’intervalle médian entre le décès et la renaissance n’est que de 3 mois.

Un prix posthume a été décerné pour les études du Dr Stevenson sur la réincarnation. Comme mentionné, la recherche dans ce domaine se poursuit actuellement à l’Université de Virginie sous la direction du Dr Jim Tucker.

Aux données récoltées à l’Université de Virginie, s’ajoutent d’autres cas importants de réincarnation, ainsi que d’autres recherches effectuées par des psychologues, que nous allons vous présenter brièvement.

D’autres recherches en psychologie

Le psychologue Erlendur Haraldsson, professeur émérite à l’université d’Islande à Reykjavik, a examiné trente enfants libanais qui avaient évoqué de façon persistante des souvenirs de vies antérieures, et les a comparés à un groupe test de trente autres enfants. Le Dr Haraldsson s’est demandé si les enfants qui racontaient d’être une autre personne (leur incarnation dans une vie antérieure) n’étaient pas psychologiquement similaires aux personnes qui manifestent des personnalités multiples.

Par exemple, il a testé les enfants pour voir s’ils étaient plus susceptibles que leurs camarades de manifester des tendances dissociatives. Les résultats ont paru dans un article publié en 2003 par la British Psychological Society.

Il a constaté que les enfants ayant des souvenirs présumés de vies antérieures « présentaient des scores plus élevés en matière de fantaisie, de recherche d’attention et de dissociation, mais pas en matière d’isolement social et de suggestibilité ». Cependant, il a constaté « que le niveau de dissociation était beaucoup plus faible que dans les cas de personnalité multiple et qu’il n’était pas cliniquement pertinent ».

Dans le même article, il fait référence à son étude sur le terrain au Sri Lanka. Il a constaté que les enfants qui racontaient leurs vies passées, avaient plus de fantaisie que leurs camarades, mais il n’a trouvé aucune indication qu’ils étaient plus susceptibles d’inventer des expériences imaginaires, ni qu’ils étaient plus influençables. Dans l’une de ses études au Sri Lanka, il a constaté que ces enfants utilisaient un vocabulaire plus étendu, obtenaient de meilleurs résultats à un test d’intelligence court et avaient de meilleurs résultats scolaires que leurs camarades.

Le Dr Haraldsson a cité le Dr Ian Stevenson, qui a suivi de nombreux enfants et a constaté que la plupart d’entre eux avaient grandi normalement, en s’intégrant à la société, et qu’ils ne manifestaient aucune différence psychologique particulière par rapport à leurs pairs. Un seul des enfants suivis par Stevenson est devenu schizophrène à l’âge adulte.

En 1975, le Journal of the American Medical Association écrivait à propos de Stevenson : « En ce qui concerne la réincarnation, il a recueilli avec assiduité et impassibilité une série détaillée de cas en Inde, dans lesquels il est difficile de justifier les preuves par d’autres motifs… Il a enregistré un grand nombre de données qui ne peuvent être ignorées ».

En 1994, Haraldsson a publié un article dans le Journal of American Society for Psychical Research, décrivant les études après Stevenson, y compris celles menées par lui-même et son équipe.

Voici son résumé : « A ce jour, Jurgen Keil a étudié soixante cas en Birmanie, en Thaïlande et en Turquie, Erlendur Haraldsson 25 cas au Sri Lanka, et Antonia Mills 38 cas dans le nord de l’Inde… Dans 80 % des 123 cas, on a identifié une personne décédée qui correspondait à tout ou partie des affirmations de l’enfant… Sur l’ensemble des 123 cas, un seul – celui étudié par Mills – semblait se situer entre un canular consciemment perpétré et un délire ».

Le document comprend quelques exemples de cas dans lesquels les détails des souvenirs ont été vérifiés. L’un d’eux est celui d’Engin Sungur, né en décembre 1980 à l’hôpital d’Antakya à Hatay, en Turquie.

Une histoire vérifiée : les deux vies de Sungur

Lorsqu’il était jeune, Sungur a fait un voyage avec sa famille, loin de son village natal de Tavla. Pendant le voyage, il a indiqué le village de Hancagiz qu’ils traversaient, en affirmant qu’il y avait vécu. Il a dit que son nom était Naif Cicek et qu’avant de mourir, il était allé à Ankara.

Il y avait bien un Naif Cicek qui était mort dans ce village un an avant la naissance de Sungur, mais la famille de ce dernier ne l’a découvert que quelque temps plus tard. À l’époque, la demande de l’enfant de visiter le village de sa vie passée était restée lettre morte.

Plus tard, lorsque la fille de Cicek est venue au village de Tavla où vivait Sungur, avant même que les deux familles n’aient eu le moindre contact, Sungur s’est approché d’elle et lui a dit : « Je suis ton père ».

La mère de Sungur a finalement emmené son fils dans le village de Hancagiz pour rencontrer la famille de Cicek. Dans le village, l’enfant a correctement identifié les différents membres de la famille, y compris la veuve de Cicek. Il a montré une lampe à huile dans la maison en disant qu’il l’avait fabriquée lui-même, et a raconté qu’un jour son fils l’avait écrasée avec le camion en faisant marche arrière.

Toutes les déclarations de Sungur ont été confirmées comme étant correctes et tous les détails de la vie de Cicek correspondaient. Il y a eu certaines déclarations faites par l’enfant qui n’ont pas pu être vérifiées, mais aucune de celles qui ont été vérifiées n’était incorrecte.

Voyager dans ses vies passées avec l’hypnose régressive spirituelle

Bien que l’existence de la réincarnation et des vies antérieures ait été prouvée à plusieurs reprises par de nombreuses recherches scientifiques réalisées à travers le monde, certaines personnes peuvent nourrir des doutes même sur les cas les plus convaincants et les récits les plus fascinants. Voici un inventaire des objections soulevées par les sceptiques : des parents peuvent avoir influencé leurs enfants suggestibles par des questions fermées ; des enfants peuvent avoir entendu des informations par hasard, à l’insu de leurs parents, et les avoir ensuite répétées ; une imagination débordante ou un désir d’attention peuvent avoir incité certains enfants à parler d’une vie antérieure. Encore, la théorie des probabilités pourrait expliquer pourquoi les « souvenirs » coïncident avec des personnes ou des événements réels ; ou peut-être s’agit-il tout simplement de suppositions chanceuses.

Si vous lisez cet article, il est plausible que vous ne fassiez pas partie de ces personnes, ou que le thème des vies antérieures vous interpelle de près ou de loin.

Quel est l’intérêt aujourd’hui, pour un adulte occidental, d’effectuer une démarche d’exploration de ses vies passées ?

Il faut savoir que notre vie actuelle peut être affectée par des émotions et des événements traumatiques appartenant à des vies antérieures, que nous y croyons ou pas.

Une séance d’hypnose régressive permet de voyager à travers ces vies antérieures pour accéder à des souvenirs enfouis et guérir des blessures du passé. Un des résultats les plus probants est constitué par un déblocage spectaculaire de certaines difficultés ressenties au quotidien, qu’elles soient d’ordre physique, matériel, psychologique ou émotionnel.

Nous tenons à vous préciser qu’il n’est pas nécessaire d’adhérer à un corpus de théories ou de croyances : il suffit de faire preuve d’ouverture d’esprit, ainsi que la disponibilité à se prêter au jeu, en allant au-delà des limites dictées par le mental. Nous pourrions aller plus loin, en affirmant qu’une approche « scientifique », qui ne croit que ce qui est expérimenté à la première personne, vous serait même profitable, afin de vivre une séance d’hypnose régressive avec le détachement et l’objectivité nécessaires au bon déroulement de cette expérience inédite.

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