Les géoglyphes de Nazca au Pérou sont de très grandes figures tracées sur le sol d’un des déserts les plus secs de la planète. Souvent longues de plusieurs kilomètres, visibles par avion, elles représentent les divinités animales du panthéon religieux des Nazcas : singes, condors, oiseaux-mouches, araignées, etc. Elles ont été tracées par la civilisation Nazca, une civilisation antérieure aux Incas, entre 300 av. J.-C. et 800 de notre ère. Une nouvelle théorie se fait jour sur la signification réelle de ces tracés.
Les géoglyphes de Nazca font l’objet de débats depuis 70 ans quant à leur signification. Les raisons pourraient être religieuses ou intervenant dans des considérations astronomiques.
Pourtant , un chercheur américain, David Johnson vient d’avancer une théorie selon laquelle les géoglyphes de Nazca pourraient être liés à l’eau. Ils représenteraient une carte géante des sources d’eau souterraine. Il suppose que les lignes comme celles de Nazca seraient « une langue pour communiquer lorsque des puits souterrains et des aqueducs sont localisés« .
Johnson a donné un sens à chaque géoglyphe : les trapèzes pointent toujours vers un puits. Les cercles sont tracés sur le lieu d’une fontaine, de même pour les figures complexes. Par exemple, le colibri pointe sur un puits géant avec son bec.
Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article Théorie des lignes de Nazca : une carte des sources souterraines.