Courrier international s’est récemment fait l’écho d’un journal pékinois ayant alerté sur la dangerosité de certains nanomatériaux pour la santé humaine. Le journal relate que dans un atelier sept femmes avaient en charge de projeter de la peinture blanche sur des panneaux de verre organique. Travaillant depuis moins de 13 mois dans l’atelier, elles sont toutes tombées malade les une après les autres. Deux d’entre elles ont succombé à leurs lésions.
Le matériaux utilisé était un mélange à base de polyacrylate, un polymère rentrant dans la composition de colles que l’on rencontre souvent dans la construction et dont la toxicité est considérée comme faible. Cependant, pour rendre le matériaux résistant à l’usure les fabricants y ajoute parfois des nanoparticules d’oxyde de silicum, de zinc ou de titane.
Lors de l’autopsie pratiquée sur les ouvrières décédées, on a trouvé des particules de 30 nanomètres de diamètre dans leurs poumons et leur liquide pleural. Les particules de cette taille ont également été retrouvées dans les matériaux projetés avec lesquels elles étaient en contact. La responsabilité des nanoparticules dans la mort des ouvrières semble avoir été clairement établie.
Il serait raisonnable de s’inquiéter des conséquences pour les personnes exposées à d’autres nanoparticules dans d’autres professions, mais surtout de la présence de nanoparticules dans différents produits de consommation courante.
Pour en savoir plus :
- Les nanoparticules sont dangeureuses pour la santé.
- Les nanoparticules endomagent l’ADN.
- Les nanoparticules des crèmes solaires peuvent-elles endommager l’ADN ?
Et pour finir une vidéo « Nanoparticules – A bon entendeur » de la télévision suisse, qui date de 2007 mais qui déjà voilà deux ans s’interrogeait sur la dangerosité des nanoparticules :
Et une série de 5 vidéos détaillant précisément ce que sont les nanotubes et comment ils sont fabriqués :
- 4partages
- Facebook4
- Pinterest0
- Email0
- Twitter0
- LinkedIn0
- Love This0